American Horror Story
À chaque saison, son histoire. American Horror Story nous embarque dans des récits à la fois poignants et cauchemardesques, mêlant la peur, le gore et le politiquement correct. De quoi vous confronter à vos plus grandes frayeurs !
En cours | Américaine, US | Pas de durée |
Drame, Epouvante-Horreur, Drama, Horror, Thriller, Mystere, Science-Fiction & Fantastique | FX, Ciné+ Frisson | 2011 |
5 avis favorable
1 avis neutre
0 avis défavorable
9.05 - L'Aube sanglante
Red Dawn
En 1980, Donna Chambers surprit son père (Tim Russ) en train de ramener une prostituée chez lui. Elle entra dans l'appartement pour prévenir qu'elle allait tout dire à sa mère, et trouva la prostituée dans la chambre de son père, éventrée.
Diffusion originale : 16 octobre 2019
Diffusion française :
16 octobre 2019
Réalisat.eur.rice.s :
Gwyneth Horder-Payton
Scénariste.s :
Dan Dworkin
Guest.s :
Tim Russ
,
Richard Gunn
,
Joseph Winford Warren
,
Doug Hurley
,
Steven Hack
,
Brie Carter
,
Lou Taylor Pucci
,
DeRon Horton
,
Tom Virtue
Très belle fin de cette première session de saison.
J'ai vu beaucoup de critiques concernant le twist "des fantômes ! again ! qui sont coincés dans l'endroit de leur mort ! again !". Même si c'est vrai que c'est un peu répétitif avec les saisons 1 et 5, c'est aussi quelque chose qui lie l'univers tout ensemble à mon sens (c'est encore situé à Los Angeles comme les deux autres). Sachant que la saison ne s'arrêtera sans doute pas là.
Je suis plus inquiet par l'approche "satanique" trop similaire à la superbe saison 8, avec le personnage du Night Stalker, dont l'acteur est vraiment de loin le plus médiocre à mes yeux. En revanche, ça donne des scènes toujours super marrantes.
L'ellipse vers le jour est globalement inattendue et le contraste j'ai trouvé, bien géré. Le passage du lever du jour est très bien mis en scène et la façon dont on reprend la "vie" avec un quiproquo qui fait que tout accuse Brooke, c'est assez beau.
Même si toutes les scènes d'action et le bain de sang final n'a pas toujours de sens (surtout pourquoi certains ressurgissent en fantômes et pas d'autres, comme souvent les règles sont assez flexibles), la suite promet d'être intéressante. Le personnage de Brooke est vraiment crédible et attachant, l'injustice finale est très frustrante. A l'inverse, le personnage de Billie Lourd, Montana, manque un poil de profondeur, son histoire de vengeance est la plus faible entre tous les "tueurs" (Dee-Dee/Rita/Donna qui a une bonne backstory ici, Margaret, Jingles...), mais elle représente l'opulence et le kitsch des 80's dans toute sa splendeur. Billie Lourd assure quand même vachement, et la scène finale avec son "I am Zuule" m'a fait beaucoup rire.
Cette dernière réplique est d'ailleurs une réponse méta aux saisons 1, 5 et autres, qui se prenaient parfois trop au sérieux sur le délire des esprits. Montana dit en effet ouvertement "les gars, tout ce délire purgatoire, vous l'avez mal compris : il faut qu'on s'éclate sans conséquences". Ça représente en plus assez bien l'esprit rétro de la série (plus 60's que 80's mais bon, j'étais pas né, ça revient au même :D). C'est en fait le postulat du final de la saison Murder House avec beaucoup plus de fun décomplexé.
L'humour fonctionne toujours autant évidemment (le bus des enfants au pire timing) ce qui ajoute du second degré à tous les éléments clichés de l'histoire, aussi nombreux soient-ils (surtout dans les dialogues).
J'adore vraiment cette première partie au camp Redwood que je trouve totalement barrée, maligne et intéressante.